Juste sublime...

Dans les années 80, j’étais lycéenne et j’étais fan de mode. Mes idoles étaient Jean-Paul Gauthier, Christian Lacroix (beaucoup) et Thierry Mugler, Kenzo (un peu moins). Mais il y a en un que je chérissais bien plus que les autres, c’était Azzedine Alaïa.

Alors vous imaginez lorsque j’ai appris que pour sa réouverture, le Palais Galliera avait décidé de consacrer une exposition rétrospective à ce créateur de génie, il était impensable pour moi de ne pas y aller !

http://palaisgalliera.paris.fr/

La semaine dernière, belle aubaine, mes deux chères demoiselles (15 et 19 ans) étaient en vacances, je me suis donc mise en tête de les traîner – non croyez-moi, ce verbe n’est pas trop fort – à cette belle exposition. Et elles n’ont pas été déçues ou presque !

Car si vous aimez la mode et surtout si vous aimez Alaïa, un seul mot d’ordre, courez-y, c’est juste sublimissime, époustouflant de technicité, de beauté et d’élégance. D’autant que pour une fois, les pièces ne sont pas camouflées derrière des vitrines épaisses. Disposées sur des bustes en plexi transparent, elles sont à portée de main, à portée d’œil offrant au visiteur – en fait surtout des visiteuses - le bonheur et le plaisir de pouvoir les ausculter sur toutes les coutures, tous les détails. Bluffant.

Toutefois mes ados ont trouvé à redire sur deux points : dans les salles du palais Galliera (mais pas au musée d’art moderne), elles ont trouvé que les œuvres manquaient d’éclairage. Pas faux, cela étant, il faut reconnaitre que c’est souvent le cas dans ce genre d’expo...

Mais surtout l’expo se termine en face au musée d’art moderne dans la salle Matisse. Il faut donc traverser l’avenue du Président Wilson pour terminer la visite… Alors là, même si ce lieu est plutôt bien choisi et pour le coup, la salle très bien éclairée, elles ont trouvé totalement cela zarbi, comprenez bizarre, évidemment !